Joli poéme!

Je suis tombée par hasard sur un poéme de Pierre de Ronsard.....sur la femme/maîtresse, trés trés souvent mal comprise (ps: précision pour ceux, celles qui ne me connaissent pas, je n'ai jamais provoqué, cherché....cette situation de Maîtresse....(les raisons voir résumé  trés bref texte ci-joint))

"Une grande valise pour ce petit garçon (imaginez une petite fille), une valise lourde.....elle contient toute la période de son enfance......une enfance par forcément malheureuse mais cette petite fille a tant souhaité un amour de ses parents, un amour présent, chaleureux, tendre, attentif....., entendre ses parents lui dire "nous t'aimons".....!

La petite fille s'enfuit avec cette valise, trés loin......ne souhaite plus revenir en arrière pour obtenir l'amour, l'amour qu'elle a désiré depuis des années et qu'elle n'aura jamais.

La petite fille n'en veut pas à ses parents. Car elle sait qu'ils l'aiment d'une façon différente.

En vivant sa vie d'adulte, en elle, la petite fille était toujours présente à la recherche de cet amour......d'où avec les hommes, des amours compliqués, confus, perturbants,  .....qui n'aboutissaient qu'à une grande solitude intérieure, non ou mal comprise.......(extrait de mon message du 14/11/09 "Vous écrire.....")".

A ce jour, j'ajouterai que cette place m'apportait une certaine "sécurité", en sachant bien que l'amour des parents n'est pas le même que l'amour pour un homme ; ne pas être aimer par mes parents, pour moi, tous les hommes ne pouvaient pas m'aimer...., les hommes qui me plaisaient.....je les aimaient au plus profond de moi.....de l'intérieur totalement.......!

et je suis passée à côté de belles histoires........!(dont la dernière, et pourtant au début, je n'étais pas "maîtresse"...)

Douce Maîtresse

Douce Maîtresse, touche,
Pour soulager mon mal,
Ma bouche de ta bouche
Plus rouge que coral ;
Que mon col soit pressé
De ton bras enlacé.

Puis, face dessus face,
Regarde-moi les yeux,
Afin que ton trait passe
En mon coeur soucieux,
Coeur qui ne vit sinon
D’Amour et de ton nom.

Je l’ai vu fier et brave,
Avant que ta beauté
Pour être son esclave
Du sein me l’eût ôté ;
Mais son mal lui plaît bien,
Pourvu qu’il meure tien.

Belle, par qui je donne
A mes yeux, tant d’émoi,
Baise-moi, ma mignonne,
Cent fois rebaise-moi :
Et quoi ? faut-il en vain
Languir dessus ton sein ?

Maîtresse, je n’ai garde
De vouloir t’éveiller.
Heureux quand je regarde
Tes beaux yeux sommeiller,
Heureux quand je les vois
Endormis dessus moi.

Veux-tu que je les baise
Afin de les ouvrir ?
Ha ! tu fais la mauvaise
Pour me faire mourir !
Je meurs entre tes bras,
Et s’il ne t’en chaut pas !

Ha ! ma chère ennemie,
Si tu veux m’apaiser,
Redonne-moi la vie
Par l’esprit d’un baiser.
Ha ! j’en sens la douceur
Couler jusques au coeur.

J’aime la douce rage
D’amour continuel
Quand d’un même courage
Le soin est mutuel.
Heureux sera le jour
Que je mourrai d’amour !

Pierre de Ronsard

Mon commentaire trés court:

Une Maîtresse est aussi une Sensuelle Femme!